Dans cette ville où chaque trajet devient une expédition, les embouteillages ne sont plus de simples ralentissements, mais un véritable facteur de stress. Entre pertes de temps et épuisement mental, les Kinois paient un lourd tribut à une mobilité urbaine chaotique.
Kinshasa, le carrefour bouillonnant de la République Démocratique du Congo, est une ville qui ne dort quasiment jamais, même une petite sieste. Imaginez une fourmilière géante où les habitants se croisent, travaillent, et se déplacent sans relâche, jour et nuit. Mais parmi tous ces aspects de la vie quotidienne, un défi émerge, majestueux et tenace : les embouteillages. Ah, les bouchons kinois ! Ce n’est pas juste une file de voitures, c’est un véritable mode de vie, il faut dire ! La combinaison d’infrastructures limitées, de la croissance démographique qui s’accélère et d’une gestion du trafic un peu improvisée, donne un cocktail explosif. Résultat ? Les Kinois ont le temps de désespérer derrière leurs volants, et ça commence à peser, sur le plan mental.
Kinshasa vous accueille et teste vos limites sur ses routes.
Je suis Divine Kiswa, Médecin chercheure et promotrice de la santé mentale. Depuis mon arrivée dans cette ville, il y a quelques mois, cette réalité s’est imposée à moi : chaque trajet, même sur de courtes distances, peut facilement se transformer en un test d'endurance. Très tôt, il faut déjà être sur la route, anticipant la longue journée qui m’attend. Le chemin est souvent imprévisible et arriver à l’heure est un défi constant dans cette ville. Que ce dernier soit relevé ou non, l’épuisement mental se fait toujours sentir. Certains jours, je me retrouve coincée des heures dans des bouchons interminables ; je me plains et je me sens mal. Contrairement à beaucoup d’autres, j’ai l’avantage d’habiter pas si loin de « la ville ». Pourtant la distance entre chez moi - sur Nzela Mayi - , et la gare centrale, m’a plusieurs fois semblé être un enfer. Au fil du temps, j'ai donc réalisé que ces embouteillages ne sont pas seulement une source d'irritation, mais qu'ils affectent profondément notre santé mentale.
L’anxiété des trafics, ce tueur silencieux qu’on adopte inconsciemment dans notre quotidien
Entre les klaxons incessants, les coups bas des conducteurs, et l'angoisse de manquer des rendez-vous, je passe facilement des journées entières avec des réserves minimes d’énergie puisque ce rythme de vie diminue considérablement les facultés cognitives et mentales. De plus en plus de personnes se plaignent d'irritabilité, de stress et certaines ont même développé des symptômes d’anxiété. Un ami proche m'a récemment confié qu’il ressent un sentiment d'impuissance face à cette routine infernale, et plusieurs de mes collègues parlent de difficultés croissantes à maintenir un rythme de vie professionnelle sain. Certains commencent à craindre pour leur santé globale physique et mentale à long terme, se demandant s’ils pourront tenir à ce cycle sans conséquences graves dans les années à venir. Nous vivons maintenant entre rêves et réalités. Face à ce chaos quotidien, les appels à des solutions se multiplient. Sur les réseaux sociaux, les idées fusent : moderniser les routes, promouvoir le télétravail, ou encore encourager les transports en commun. Malheureusement, malgré les quelques initiatives mises en place par le gouvernement, les embouteillages semblent avoir trouvé le moyen de s’aggraver. Personnellement j’ai toujours trouvé que pour une ville avec une démographie aussi explosive, le centre des activités ne devrait pas se centraliser dans ce qu’on appelle « centre-ville ». Kinshasa a besoin d’être désengorgée. Nous nous retrouvons tous comme des fourmis en partance vers le seul et même centre-ville le matin, et le soir tout le monde rentre au quartier avec un manque significatif de moyens de transport en commun. Pendant ce temps, le désespoir pousse certains Congolais à rêver d’ailleurs, dans l’espoir de retrouver calme et stabilité. Des slogans comme “Topesa poto chance” résonnent de plus en plus, traduisant ce désir d’évasion vers une vie plus paisible en Occident.
Entre solutions proposées et immobilisme, le ras-le-bol des habitants vers une prise de conscience collective : les embouteillages comme enjeu de santé publique
Puisqu’il faut passer de l’observation à l’action, ce problème m’a donné envie d’agir, à ma petite échelle. Comme aucune recherche formelle ne semble documenter l’impact des bouchons sur la santé mentale des Kinois, il semble pourtant évident que le fait de rester coincé pendant des heures dans des embouteillages et tout ce qui va avec ne fait pas que ruiner l’emploi du temps, cela dégrade surtout l’équilibre psychologique.
J’ai donc décidé de mener ma propre enquête informelle. Avec mes réseaux pros et perso, je vais collecter des témoignages pour comprendre l’ampleur de ce phénomène. Les résultats ne prétendront pas à la rigueur scientifique, mais ils pourraient servir de base pour sensibiliser davantage. Ce serait un pas vers la reconnaissance des embouteillages comme un véritable enjeu de santé publique. Parce que franchement, passer sa vie coincée dans un bouchon, ça ne devrait pas être une fatalité. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Divine Kiswa
Médecin chercheure et promotrice de la santé mentale.
Lumumba series // 10-3 | Le rêve de Lumumba.
La dent, on en parle? On s’éduque en attendant le débat? Trouver la nuance entre la mort et le deuil; 62 ans plus tard, Lumumba peut enfin reposer en paix.
Les petits pas vers l’émergence ne sont pas une perte de temps. Le procès de 100 jours, Tshilejelu, Zéro trou, fcc-cash, Lucha, Les congolais debout… on a vécu des choses et on a appris d’elles.
À chaque fois que le Congo a fait un pas vers l’erreur, on a appris et avons été touchés. Malheureusement, l’arbre qui tombe fait toujours plus de bruit que la forêt qui pousse.
L’espace Uhuru Knowledge Center de Sake était une prison… aujourd’hui une Bibliothèque.
John Primo Mulimbi est l’une des fiertés du centre. Présent aux premiers échanges avec Georges Assani, Primo a fait son premier Expo ce 30 juin. Il parle de Lumumba, de l’indépendance, de l’histoire du Congo… de Nkulula, de Mamadou, de la guerre du Kivu, des traditions, des cultures, etc.
Ces portraits, Lumumba Series, sont un hommage à ceux qui se sont levés avant nous pour qu’on soit capable de dactylographier ce petit texte. Ces personnes ont eu cet avenir parce que quelqu’un a pris un risque. À chaque fois que l’on critique ou que l’on pense partir dans le mauvais sens, le Congo fait des progrès.
Il y’a 10 ans, les jeunes ont marché pour de l’eau, la route, le travail , les élections, l’alternance… 62 ans plus tard, le Congo va mieux mais il faut choisir son champ de vision.
Liberté à qui saura l’assumer.
Le rêve de Lumumba!
Michael, Francis Kalamo. 30.06.2022
Le dirigeant politique et homme d'affaires congolais Moïse Katumbi, potentiel candidat à la prochaine présidentielle en RDC, a effectué lundi 27 septembre 2021 une visite remarquée à Goma, dans l'est, où il a apporté son soutien aux sinistrés de l'éruption volcanique de mai dernier.
Nos équipes ont été présentes pour couverture multimédia.
Nelson Mandela et Nuru Gabriel ont été une parfaite combinaison.
Nous avons ainsi contribué à l’actualité Mondiale en partageant nos images avec ACTUALITE.CD.
Lire l’article Moïse Katumbi à Goma en soutien aux sinistrés de l'éruption volcanique.
MNKF CREATIVES.
#RDC : Quand on parle du Kivu on pense à la guerre, aux conflits armés, au volcan et pourtant c’est là qu’émergent le modèle économique le plus enviable du pays. Le nouveau narratif partira de #Goma.
Patrick Muyaya, Porte Parole du Gouvernement, Ministre des Communication et des Medias.
Photos by Fabien Mweze
Assistant, Nuru Gabriel and Michael Kalamo
Credit: MNKF CREATIVES
En 2020, 18 naissance des gorilles dans le Parc National des Virunga. Il ya 10 familles habituées ( celles qui peuvent être visité et habitués aux humains ). La plus grande famille est constituée de 45 éléments, 11 pour la plus petite.
Les gorilles se disputent souvent, pour la force à la rencontre des deux groupes. À l’âge mi-adulte, l’enfant se bagarre avec son père en voulant lui ravir ses femmes. S’il parvient à le faire, il divise le groupe.
La plus grande famille reste unie grâce à la force et la discipline du mal dominant au Dos Argenté.
Mikeno, la montagne de Gorille ayant la forme d’un Silverback (Dos argenté), situé dans le secteur Sud du Virunga National Park est l’un des meilleurs reliefs pour visiter les gorilles.
La température y est pluvieuse, le paysage est beau, l’altitude est presque uniforme; moins des hauteurs.
LE GRAND PRIMATE ET LA BIODIVERSITÉ
Aujourd’hui c’est la journée internationale des gorille « GORILLA WORLD DAY ».
Les Gorilles sont les plus grands des singes et probablement les plus impressionnants car ils peuvent développer une force physique colossale.
A en croire la science, nos plus proches cousins après les chimpanzés et les bonobos sont des gorilles.
Ils participent à la germination et la dispersion des plantes jouant par là un rôle primordial de jardiniers dans la forêt.
Herbivores, ils se nourrissent de fruits, de plantes, etc. Les graines qui passent par leur système pendant la digestion peuvent germer une fois excrétées. Ce processus permet à certaines catégories des plantes de se développer. Ce qui ne serait pas le cas sans nos précieux primates.
Pourtant, l’existence des gorilles et plusieurs autres animaux, est mise en danger par les activités de l’homme qui sont nuisibles à un habitat sain.
UNE GRANDE PARTIE DE LA BIODIVERSITE RISQUE DE DISPARAITRE
Depuis plus de trois décennies, les pollutions causées par les activités humaines détruisent de plus en plus l’air, l’eau, le sol et causent un réchauffement climatique sans pareil dans l’histoire de l’humanité. Plusieurs animaux migrent, d’autres disparaissent, entrainant avec eux plusieurs espèces des plantes médicinales. C’est le cas des gorilles.
L’extinction des gorilles entrainera certainement celle d’une grande partie de la biodiversité.
Malheureusement, aujourd’hui aucun gorille n’est à l’abri. Du fait de la disparition et de la fragmentation de leur habitat, les primates ont perdu une grande partie de leur espace vital. Un grand nombre d’individus a succombé à des maladies transmises par l’homme, en plus du braconnage des gorilles qui se produit à un rythme effréné.
Ils sont tués pour leur viande, pour des parties de leur corps utilisées en médecine ou comme trophées ou sortilèges. Ils sont capturés pour être revendus en tant qu’animaux de compagnie. Ils meurent un peu plus chaque jour à cause de la pollution.
Les activités quotidiennes de l’homme causent des dommages environnementaux énormes qui sont irréversibles et ne peuvent pas être réparer intégralement. Le non-respect des normes environnementales relève de la négligence et de l’égocentrisme des individus et des États. Toute personne de bon sens devrait se soucier de son bien-être et ne pas scier la branche sur laquelle elle est assise. Toute personne de bon sens devrait se soucier des gorilles.
Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature : " Il ne reste plus que 5 000 gorilles de l'Est, et nos petits-enfants risquent de ne jamais plus pouvoir les voir. Les grands primates se trouvent à " un pas de la disparition ".
Nos petits-enfants risquent de ne plus les voir !!!
Une action en faveur de l’environnement, une pensée pour nos futurs petits-enfants, une protection pour les gorilles.
PS : Ramassez le plastic qui est devant vous et placez-le dans la poubelle.
Redaction, MNKF.
Aujourd’hui, tout le monde veut être aux petits soins, avoir une belle peau, des beaux cheveux, une bonne hygiène pour bien se sentir dans sa peau.
Aujourd’hui, la demande sur le marché prone plus les produits naturels plutôt que ceux chimiques. Par conséquent la qualité du produit entraine la hausse du prix.
Face à ce dilemme, les récettes de grand mère refont surface , et offrent à qui le veut, des soins naturels à un cout réduit.
Incontestables, elles ne sont composées que des ingrédients bio qui ne présentent aucun danger pour notre peau et pour l’organisme humain en général.
De nos jours, la tendance c’est : « On se renseigne, on essaie, ça ne marche peut-être pas, on se renseigne encore, on essaie autrement et peut-être ça finit par marcher ! Et bonjour la belle vie, bonjour la belle peau et les beaux cheveux! »
Bien que le plus important soit la beauté intérieure, un petit soin de visage n’a jamais fait du mal à personne. Raison pour laquelle sous notre chronique « Parlons Café » , nous vous présentons aujourd’hui « Le café sur la peau ».
« LE CAFÉ SUR LA PEAU »
Saviez-vous que le café a un effet anti-âge puissant grâce à ses antioxydants ; et en matière d'exfoliant, il élimine les impuretés de votre peau pour ensuite la révéler lisse et radieuse? Eh bien, c’est étonnamment surprenant.
Au delà du fait que le café en général, celui du Congo en particulier soit une boisson et un délice grâce aux terres sur lesquelles il est cultivé, il s’avère qu’il soit un ingrédient irréversible à intégrer dans les petites recettes destinées au bien être de notre peau car il rajeunit et enlève les impuretés en un clin d’oeil.
Et si on partageait une des recettes de grand-mère à base de Café pour notre peau?
Comme ingrédients, vous aurez besoin de :
Café,
Huile d’amande douce (riche en vitamines, principalement en vitamine A, qui améliore l’élasticité de la peau ainsi qu’en vitamine E, qui accélère la réparation cellulaire. Cette huile est très connue pour ses propriétés adoucissantes et assouplissantes)
Miel (il possède des propriétés antioxydantes, antiseptiques et antibactériennes qui font de lui un ingrédient incontournable pour combattre les imperfections. Il ouvre les pores et débarrasse des points noirs gênants tout en gardant la peau hydratée toute la journée.)
Comment faire ce masque?
source: Origin Beauty, Elle, Marie-Claire
Coffee by Domaine de Katale, Congo DRC.
Laure W’ene
Du Nord au Sud, de Minova à N’sele, les terres Congolaises sont fertiles pour produire le Café.
Dans la majeure partie des villages, on retrouve des traces des plantations, des stations de lavage ou usines de traitement de Café.
Et pourtant, au 21e siècle, la consommation du café n’est toujours pas une culture en vogue au Congo. Il est difficile de trouver le café de première qualité en vente ou dans une tasse du bar à café du quartier.
À l’heure actuelle, le café congolais reste un délice, mais plus encore, il est un business bien rentable au marché international bien que moins consommé au Congo.
A Béni, à l’Est de la RDC, par exemple, dans un petit village appelé Lume, à une heure de route de Mutwanga, une coopérative locale produit 96 tonnes de café Marchant par an soit 5 conteneurs. Le village a la possibilité de produire 345 tonnes soit 18 conteneurs par an. (Sans mettre l’attention sur le travail et les contrats potentiels).
En 2021, le congolais vend son café au Congo mais l’étranger est plus demandeur et meilleur acheteur. Un géant comme Starbucks, qui a sa réserve à Idjwi, à quelques minutes de GOMA ne vend son café nulle part au Congo.
Le café, finira-t-il par prendre plus de place dans les villes Congolaises ?
Au-delà de la beauté de la culture du Cappuccino, le café est une issue économique pour les villes congolaises.
Dans cette série photo, réalisée au Café de Rome, On apprend en six étapes comment faire son cappuccino. Enjoy!
Michael Kalamo
Par Michael Kalamo.
Dans les après-midi du jeudi 1er Octobre 2020 une forte pluie est tombée sur Masisi, le Sud du Nord Kivu. A Saké, ce n’est pas la première fois que ça arrive, le pont Kihira sur la rivière Mutahyo qui relie Masisi à Sake pour atteindre Goma a cédé à cause de la rivière Muthahyo, Kyamuhuwe et Kyaraboze qui ont débordé en même temps.
Plusieurs dégâts et des pertes en vies humaines. 12 personnes mortes et d'autres disparues en ce jour du 7 octobre. Beaucoup des blessés dans les trois aires de santé de la Zone de Santé de KIROTSHE dont Mitumbala, Kaduki et Kimoka en Groupement Kamuronza et Mupfunyishanga.
Bilan :
Quatre écoles inondées: Le Lycée Pain de vie, l'Institut Sake, l’École Primaire Lutobogo et l'Ecole Primaire Sake. Des bâtiments emportés à l’Institut Sake.
Plusieurs maisons touchées et l'église catholique de Lutobogo. Plusieurs ménages vulnérables affectés par une forte inondation des champs avec risque d’affaiblir le rendement sur la production agricole à cette saison culturale.
Planter les arbres est l’une des solutions efficaces face à l’érosion. On en parle pour attirer l’attention. La planète se sauve ou se perd graduellement.
Michael Kalamo
Merci de nous lire et contribuer ensemble à redonner à notre monde sa beauté et son prestige originel. La photographie, les medias, les images, la culture, sont la preuve de notre existence et de nos différences complémentaires. On espère que ton temps de lecture sera agréable. Karibu!
17H 30 à Goma sur un bateau à destination de Idjwi. Il est rare de voir le Nyiragongo sans se cacher dans les nuages. Ces rares agréables moments sont possible qu’après la pluie. Il est différent dans la sécheresse.
Regarde, Malaïka
La terre qui te vit naître
Contemple L'eau qui irrigue tes veines
Tends l'oreille
Au piaulement des albatros
Inhale
Le doux parfum des hibiscus que rapporte le vent
Laisses-toi bercer
Par le tendre chant des vagues s'échouant sur la lave du Nyiragongo.
Jean Mobert Nsenga, 6 Mars 2019
Le temps est un reflet. Même si on avait le choix on ne pouvait le prendre pour acquis. Il est la précieuse espérance. Maitre de temps et des circonstances, le temps est la grandeur de Dieu. Une expression... Le précieux s’exprime en temps. C’est un meilleur allié, un redoutable ennemi; Il nous forge et nous tue, il nous construit et nous détruit. Le temps pris comme richesse est VIE... Jean Louis Moré dit, Le temps est la plus précieuse des propriétés, rien ne saurait le racheter.
Michael Kalamo, 20 Août 2018.
La photo et le vin ont un point commun.
Plus il prend de l’âge, plus il prend tout son sens.
La nostalgie est le plus beau regard vers une photo.
Michael Kalamo, Flagey, 2017.
Les sentiments sont des béquilles ou une armures. Dans les deux cas ils protègent. Rien n’est plus inquiétant qu’être aimé follement. L’humain n’était pas prêt pour ça, venant de son semblable. Même le #Christ reste incompris pour son seul fait d’avoir porté la chair.
Michael Kalamo, Mai 2019