Le football, Veillera sur le Burundi.

UN peuple portant une identité, Une nation, portant un seul Nom…

On se souvient tous de nos premières fois, la première fois à élire un président de manière plus ou moins démocratique, la première journée après une crise politique, la première fois à participer à la coupe du monde. Dans tous les cas, la première reste inoubliable.  

Centre ville Bujumbura, Burundi.

Centre ville Bujumbura, Burundi.

Pour première fois de son histoire, le Burundi a pu se qualifier à la Coupe d’Afrique des Nations  (CAN). Pour la première fois depuis le Putsch, le Burundais célèbre sans avoir un camp. Unis pour la plus noble cause de la Nation, le football ! 

Chant de liesse dans les rues de Bujumbura, la bière coule et l’humain transpire de plaisir et de joie. 

Petit pays au bord du Tanganyika, mi calme mi chaud, dangereux et imprévisible.

Cousin du Rwanda et du Congo, le Burundi, est ce petit pays au bord du Tanganyika au tempérament chaleureux mais qui peut se révéler quelques fois imprévisible et dangereux. 

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Le Congo au Nord, le Rwanda à l’Est, la Tanzanie à l’ouest, le Burundi a une population majoritairement agricultrice et pasteur. Ce qui explique la disponibilité de la nourriture, car, comme ses cousins, le burundais passionné du football et de la musique, conserve la bonne nourriture et dans son patrimoine culturel.  


Bujumbura est longé par les plus belles plage du Lac Tanganyika, un des plus grands lacs d’Afrique avec 32 900 Km carré. A part ses vagues puissantes, le Tanganyika est l’abri de plusieurs espèces des poissons mais également des divers poissons pécheurs, des hippopotames et des crocodiles dont le célèbre Gustave. 

Mais, le Tanganyika offre également sa fraicheur et la beauté de son paysage aux habitants de la capitale burundaise et aux touristes qui viennent s’y plaire. 

C’est cette ambiance chaleureuse et envoutante qui fait revenir plusieurs personnes au Burundi. Uwase n’a jamais eu envie de vivre loin de son pays et rien ne changera son avis là-dessus. Informaticienne de formation, elle n’a quitté le Burundi que pour prendre de l’air et revenir. Son petit pays bien que dangereux, est l’amour de sa vie.

Pour s’éloigner du stress de la situation politique instable surtout dans la capitale, Uwase voyage vers le Congo, situé à 4 heures de route de Bujumbura ou vers le Rwanda à 2H30 de route.  



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« Ici le stress est permanent, il faut parfois sortir, raconte-elle. Mais si on devrait avoir la sécurité et une économie stable, le Burundi serait le lieu idéal pour la vie. La politique agit sur tout, par moment ça énerve de voir à quel point on n’y peut rien. La politique est une connerie. »


Comme le Congo, et le Rwanda, Burundi a perdu ses fils et ses filles. Le sang et les larmes y ont coulé ; mais tant que rien n’est pardonné, rien n’est résolu. Il faudrait peut-être apprendre à mettre des mots sur des douleurs fantômes. 

Bujumbura n’a pas mis des mots sur ses douleurs, tu ne peux le ressentir dans le peuple, tu ne peux le voir que dans le regard où règnent détresse, tristesse et espoir.  

Mais tu peux aussi sentir que malgré l’hostilité des fans et des camps politiques, cette nouvelle étape du Burundi vers la CAN relève son peuple dans la volonté de construire et de réussir ensemble, non pas comme êtres différents, mais unis comme un peuple portant une identité, une nation, portant un seul nom, LE BURUNDAIS !